Le Mémorial national des femmes en résistance et en déportation mettra en lumière leurs combats pendant la Seconde Guerre mondiale. De tous milieux sociaux, de toutes confessions, célèbres ou méconnues, ces citoyennes qui n’en avaient pas encore le titre, ont prouvé, par leurs engagements et leur courage, leur attachement aux valeurs humanistes et démocratiques.

Pour la première fois, celles qui rejoignent Londres combattent dans un corps de volontaires au sein des Forces françaises libres. Dans la Résistance intérieure, certaines prennent les armes, d’autres exercent des responsabilités dans les mouvements et les réseaux, la majorité agit dans l’ombre des résistants. De nombreuses femmes ouvrent leurs foyers aux persécutés et aux pourchassés : résistants, soldats alliés, prisonniers de guerre évadés, Juifs, requis du STO…

Agent de liaison, secrétaire, passeuse… toutes sont d’indispensables actrices de la Résistance. Relire leurs parcours, en résistance et en déportation, c’est comprendre leurs engagements et leur place dans la société, avant la Seconde guerre mondiale, leurs combats contre l’occupant nazi, le prix qu’elles ont payé.

Les figures, les parcours, les engagements, les futurs inventés et projetés des résistantes de la Seconde Guerre mondiale, sont utiles aujourd’hui pour mobiliser et fédérer autour des luttes de ce début de XXI e siècle. La lutte contre les inégalités femmes-hommes, les représentations sexistes, les violences spécifiques faites aux femmes ont une histoire. Aujourd’hui, il est essentiel de connaître cette histoire, de la transmettre et de la mettre en perspective avec les combats actuels pour les droits des femmes et la mise en valeur de leur rôle dans la société.